Mon petit garçon a deux ans et quelques mois, et depuis un certain temps (trois mois ?), nous n'utilisons plus le chariot. Je pourrais être une question d'habitudes de vie : nous utilisons nos vélos quand nous allons dans les environs, et quand nous allons plus loin, en voiture, c'est généralement vers des endroits comme les lacs ou les montagnes où les chariots sont de toute façon inutiles, et puis nous apportons un “sac à dos pour bébé”. Je peux aussi le porter sur mon épaule si nécessaire. Je dirais donc : acheter un chariot spécial “deux enfants” est probablement une mauvaise idée, car il n'est pas nécessaire et probablement pas très pratique à utiliser.
Il y a un commentaire avec lequel je ne suis pas d'accord : “Rien ne gâche un après-midi comme un enfant malheureux”. Ce n'est pas ma façon de voir les choses. J'essaie de ne pas laisser mon enfant, aussi malheureux soit-il, ruiner un de mes après-midi, et de toute façon le fait d'avoir ou non un chariot ne devrait pas être une raison pour lui d'être malheureux.
Cette histoire de malheur est un sujet intéressant. En fait, j'entraîne mon enfant à être malheureux, en lui prenant au hasard la chose qu'il tient dans ses mains. Il pleure un peu, et puis je fais autre chose avec lui, en jouant avec le sable dans la rue, ou en lui trouvant un autre objet à tenir. Je m'attends à ce qu'il soit moins affecté de façon dramatique la prochaine fois qu'il sera “malheureux”.
Je pense que le fait de pouvoir accepter que les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite est de la plus haute importance et devrait être enseigné très tôt, à tout le monde. (Je peux dire que cette leçon n'a pas été bien apprise, même par certains adultes très bien connus !)